Diplôme des entrepreneurs : quel est le plus courant ?

Jeune homme souriant avec diplôme d entrepreneuriat dans un bureau

Un entrepreneur sur deux en France possède un diplôme de niveau Bac+5 ou plus, selon une étude de l’INSEE publiée en 2023. Pourtant, aucune obligation légale n’impose un parcours académique précis pour créer son entreprise. Les titulaires de Bachelor, de BBA ou de MBA cohabitent dans l’écosystème entrepreneurial, avec des trajectoires variées et des choix de formation guidés autant par les opportunités du marché que par les ambitions personnelles.

La majorité opte pour des cursus en commerce, plébiscitant les écoles de management, alors que d’autres misent sur l’expérience terrain ou l’alternance. Les différences entre ces diplômes façonnent des profils professionnels distincts, adaptés à des stratégies et des secteurs spécifiques.

Panorama des diplômes en commerce après un bachelor : quelles options pour les entrepreneurs ?

L’offre de formations en commerce s’est nettement diversifiée en France. Après un bachelor (niveau Bac+3), les futurs entrepreneurs voient s’ouvrir devant eux une multitude de chemins. Les écoles de commerce, qu’elles siègent à Paris ou en région, présentent un large éventail de diplômes pensés pour nourrir l’esprit d’initiative et l’audace des créateurs.

Le diplôme national de master reste une valeur sûre pour ceux qui souhaitent consolider leur socle théorique avant de lancer leur activité. Les business schools rivalisent de spécialisations : entrepreneuriat, finance ou encore marketing digital. Certaines intègrent des modules d’incubation et des dispositifs d’accompagnement, propices à l’éclosion de projets dès la sortie des études.

Pour mieux cerner les principales options qui s’offrent aux diplômés de bachelor, voici les parcours qui attirent le plus :

  • Le master universitaire (bac+5), adossé à un diplôme d’État, jouit d’une reconnaissance internationale.
  • Le MSc (Master of Science), pensé pour l’innovation et l’ouverture au monde.
  • Le BBA (Bachelor of Business Administration), en quatre ans, misant sur l’expérience pratique et la mobilité à l’étranger.

Cette diversité des parcours après le bac témoigne de la vitalité de l’entrepreneuriat en France. Beaucoup choisissent d’enrichir leur bagage initial avec une certification, un diplôme ciblé ou un cursus court, parfois en alternance pour rester proches de la réalité terrain. Les formations hybrides mêlant business et ingénierie séduisent aussi, ouvrant la voie à des approches pragmatiques et pluridisciplinaires de la création d’entreprise.

Pourquoi le MBA séduit-il autant les futurs dirigeants et créateurs d’entreprise ?

Le MBA, ce fameux master of business administration né outre-Atlantique, attire chaque année en France des cadres et des esprits entreprenants en quête de nouvelles perspectives. La dimension internationale des MBA, dopée par les accréditations et le prestige des classements comme celui du Financial Times, lui confère une aura dépassant largement nos frontières.

Ce cursus exigeant combine exigence académique et confrontation au réel. Le programme MBA s’articule autour de deux axes majeurs : maîtriser les bases du management et développer une vision stratégique de l’entreprise. Des institutions comme l’EDHEC ou HEC Paris privilégient des méthodes concrètes : étude de cas, travail en équipe, interventions de professionnels venus de tous horizons. Le réseau d’anciens élèves, vaste et dynamique, agit comme un accélérateur de rencontres, de partenariats, voire d’opportunités d’investissement, atouts précieux pour quiconque souhaite se lancer.

Voici ce qui fait la force d’un MBA dans le parcours d’un futur dirigeant :

  • Exposition internationale forte grâce à la richesse des parcours et des origines des étudiants
  • Intégration dans un réseau mondial d’alumni et de partenaires
  • Enseignements sans cesse actualisés pour coller aux enjeux contemporains du business et de la gestion

Autre caractéristique marquante : le MBA valorise l’expérience professionnelle. Les écoles sélectionnent en priorité des candidats ayant déjà occupé des postes à responsabilités. Cette exigence favorise la qualité des échanges et distingue le MBA d’un master classique, en ancrant la formation dans la réalité quotidienne des dirigeants et porteurs de projet.

Bachelor, BBA, MBA : comprendre les différences pour mieux choisir son parcours

Le secteur de la formation en business se caractérise par une pluralité de diplômes, chacun répondant à des profils et à des ambitions bien distincts. Le bachelor, diplôme bac+3, est apprécié pour sa dimension professionnalisante et pratique. Ouvert dès la sortie du lycée, il vise les étudiants qui souhaitent acquérir rapidement des savoir-faire en gestion, marketing ou commerce international. Les écoles de commerce, en France comme à l’international, déclinent ce cursus sous différentes formes, du bachelor classique au global BBA, ce dernier étant souvent enseigné en anglais et résolument tourné vers l’international.

Le BBA (bachelor of business administration) se distingue par son format long (quatre ans après le bac) et sa vocation à former des profils ouverts sur le monde. Ce diplôme reconnu internationalement marie une solide base académique et de longs stages en entreprise. Axé sur l’interculturalité et la mobilité, il répond aux attentes des grands groupes et des recruteurs souhaitant des collaborateurs adaptables.

Le MBA (master of business administration) s’adresse quant à lui aux professionnels confirmés, souvent après plusieurs années d’expérience. Il marque un tournant dans une carrière, permettant d’accéder à des postes de direction ou de lancer une entreprise. Ce cursus mise sur la force du réseau et la transversalité des compétences, se différenciant clairement des masters académiques comme le MSc.

Diplôme Durée Public visé Objectif principal
Bachelor 3 ans Bacheliers Insertion rapide ou poursuite d’études
BBA 4 ans Étudiants post-bac, profils internationaux Mobilité, ouverture globale
MBA 1 à 2 ans Cadres expérimentés Évolution, entrepreneuriat, direction

Femme d age moyen pointant un diplôme sur un ordinateur au café

Bien s’orienter : conseils pour sélectionner la formation adaptée à vos ambitions entrepreneuriales

Choisir son orientation dans l’univers du business demande de se pencher avec précision sur l’éventail des parcours proposés par les écoles. Pour faire un choix éclairé, il importe de prendre en compte différents paramètres : son projet professionnel, son intérêt pour la gestion ou la finance, son expérience passée, mais aussi la souplesse des cursus. Les étudiants issus d’un niveau bac se tournent souvent vers un bachelor ou un BBA, véritables tremplins vers le marché du travail. Ces diplômes s’appuient sur des stages en entreprise, véritables terrains d’expérimentation, et sur des méthodes pédagogiques tournées vers le concret.

Pour les profils aguerris par quelques années d’expérience professionnelle, les attentes changent. Les MBA leur offrent la possibilité de valider leurs acquis, d’approfondir leur expertise ou de s’ouvrir à de nouveaux champs en gestion et management. Ces parcours, parfois accessibles via le CPF, permettent de bâtir un réseau solide et de préparer la création ou la croissance d’une entreprise.

Pour affiner son choix, il convient de s’interroger sur plusieurs aspects clés :

  • Déterminer la spécialisation visée : finance d’entreprise, gestion relation client, contrôle audit
  • Se renseigner sur la réputation du diplôme en France et à l’international (Paris, Lyon, Lille, PSL…)
  • Analyser les modalités d’admission et la compatibilité avec un projet entrepreneurial (alternance, accompagnement à la création…)

La richesse des formations en business autorise chacun à façonner un parcours sur mesure. Les écoles multiplient les dispositifs pour conjuguer expérience professionnelle, pédagogie de terrain et ouverture au monde.

Choisir son diplôme, c’est un peu comme dessiner les contours de son avenir entrepreneurial. Derrière chaque cursus, une promesse : celle de transformer une ambition en réalité concrète. Qui sait, la prochaine grande réussite pourrait bien germer sur les bancs d’une de ces écoles.

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